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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 16:15
Blues


Y a des choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y a tout c'qu'on doit taire
Tout c'qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Au creux de mon blog c'est certain
Qu'j'ai peur de rien

Quand les juges délibèrent
Si j'fais mal ou j'fais bien
Si j'suis vraiment sincère
Moi, j'sais même plus très bien
Quand les rumeurs "vipèrent"
Quand l'image déteint
Il m'reste ce vrai mystère
Et ça, ça m'appartient
Quand j'frôle la lumière
Qu'un instant je la tiens
Au creux de mon blog c'est certain
J'ai peur de rien

Y a des choses qu'on pense
Qu'on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu'on détourne
Des gestes qu'on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la dose est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
Au creux de mon blog c'est certain
Je me sens serein



Légèrement modifié et très fortement inspiré
de J J G
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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 07:04
Mes fragilités sont les thermomètres de ma vie, c'est avec elles j’essaye de grandir bifurcation après bifurcation. Fragilité par rapport au sommeil, à l'usage de l'humour masque, aux substances, fragile face à cette volonté de séduire aussi, sans parler de cette violence relationnelle. Ma vie est parfois trop pleine de tout cela, alors il faut que je me retire que je laisse la marée descendre. Retrouver mes basses eaux et ma vase c’était mon chemin d’août.

Parfois aussi je me sers de mes fragilités. Elles m’aident à sortir. J’expérimente que celui qui est capable de faire de ses fragilités des forces n'a plus à avoir peur. Il trace une route qu’il peut faire sienne. Souvent elle l’est.

Alors j’avance, je laisse vibrer mes fragilités, j’essaye de les comprendre, d’en parler. J’ai appris que beaucoup se jouait dans mes fragilités.

Restent les autres, leurs regards, le regard des concupiscents condescendants. Pour eux pas question de fragilités. Juste faire vivre en soi, faire raisonner avec force en moi, cette harangue de René Char :

"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers tes risques. A te regarder, ils s'habitueront."

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 06:57
Stéphane, l'unique ami que je garde de 5 années à l’ICHEC.

Stéphane est surtout le seul ami ayant participé à chacun de mes déménagements depuis que je vis en Belgique :
De l’avenue des Rogations (1040) au Boulevard Brand Whitlock (1200)
Du boulevard Brand Whitlock à la rue Emile Vandervelde (6042)
De la rue Emile Vandervelde à  la Chaussée de Wavre (1040)
De la Chaussée de Wavre à la rue Catalogne (1495)
De la rue Catalogne à la rue de la Drève (6210)
De la rue de Drève à la rue du Bas (6220)

Voilà un bon moyen d’objectiver l’amitié.
J’ai été qui plus est témoin de feu son mariage (en flamand) et visiblement il ne m’en tient pas rigueur non plus.

Là, tout récemment, c’était une nuit d’août. Une nuit de mon dernier déménagement. Nous venions de décharger une nouvelle remorque. Nous étions crevés. C’était la fête à Heppignies. Avec un super feu d’artifice juste au moment où nous finissions. Nous nous sommes assis sur le bord de la remorque. On était aux premières loges. Moments conquis, nous dégustions cigares au bec. On était bien à deux sans parler. Moments conquis, sans pesanteur. Je crois que c’est cela un(e) ami(e) : quelqu’un qui est là et avec qui vous pouvez vous élever bien au-dessus des tracas du moment. Ma vie me dit qu’il faut se battre pour ces moments là, pour ces amis là.

La sociale pesante peur reprend toujours très vite le dessus.
 
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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 07:29

L'embrun de mon regard

 

L'emprunt d'un regard

Là, dans la rue au hasard

Regards sans fard, francs

Regards légers qui se donnent

Défiant la sociale pesante peur

Regards chaleurs

 

L'embrun des regards

Ces regards tristes qui se dessinent

Regards qui sentent la fin

Regards derrières

Regards pierres

 

L'embrun de mon regard

qui me questionne...

La première accroche de 4 yeux ne serait-elle

que le premier jalon d'une fin ?

Regard défait(e)

 

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 21:16

Il y a le billet précédent

Et puis, et puis... Il y a la vie qui me dit...

Toujours être ailleurs 

 Oh chaque nuit se réduire en cendre

Se laisser répandre

Dans les lavabos blancs 

 La solution est sans doute amère

Si l’on considère

Qu’on ne sait pas où cela mène...

 Quelqu’un ici pourrait-il me dire

Quelles sont les raisons qui me poussent  ?

 Et les yeux vers l’Ouest

Toujours être ailleurs

Et les mains vers l’Est

J’veux toujours être ailleurs.

 J’ai la nausée quand je reste assis

Si je suis couché, je n’joins pas les « debouts »

 Et si je souris pour le photographe

Qui va nous figer

Notez mon épitaphe

Notez !

Je me sens si bien hier matin

Noirs Désirs



C'est ainsi, en ré-entendant cette chanson que Fred fit son deuil de l'unlimited pour s'engager dans le reloaded.

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25 août 2006 5 25 /08 /août /2006 19:13

Décembre 2004, Juillet 2006, 250 Billets.

Des rencontres points de bifurcation, elles sont mon essence.

 

 

Une tribu,

La construction d’un regard sur ma vie,

La construction d’un être ailleurs dans l’écriture.

Mapirle Unlimited a tiré le volet.

Chercher la limite, avancer sur un fil ténu,

Ecrire, m’exposer, chercher la limite, j'aime.

 Le fil du rasoir a fini par laisser trop de cicatrices.

L’exposition a fait place à la démonstration.

L’expression à la parodie.

Trop d’écritures influencées.

Impressions devenir le chien de Mapirle Unlimited !

Couper la laisse.

Retour à Fred

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 16:47

Dormir dehors, la belle affaire. C'est normalement une valeur sure des étés de Mapirle. Mapirle a (re)pensé cela hier soir en rentrant chez lui.

Le problème avec Mapirle c'est qu'il ne fait pas que penser.
Dans la vie on peut théoriser dire ce qu'on veut voudrait ce à quoi on aspire.
Mapirle lui, n'aime pas vouloir sans pouvoir.
Mapirle lui, n'aime pas penser sans mettre en oeuvre.
Mapirle lui, n'aime pas vouloir sans tester, sans goûter.

Sa psy la bien compris, elle lui dit souvent "Monsieur Bernard, j'ai rien à vous dire avant... de toutes façons vous avez besoin d'expérimenter par vous même pour faire un avis. Si vous n'expérimentez pas, vous n'avez pas l'impression de pouvoir connaître"
Pas de connaissance sans expérience.
C'est une radicalité qui rend parfois Mapirle difficile à côtoyer.

Donc je disais que Mapirle se rappelle ses envies de dormir dehors estival.
Alors il met en œuvre un processus de recherche-action : 3 jardins apparaissent à ces yeux :
1 - Jardin de Wayaux qu'il loue jusque fin août, dans la jungle de sa vie Mapirle l'a laissé en friches, c'est effectivement une jungle...
2 - Jardin d'Heppignies qu'il achète fin août, il a les clefs, mais Mapirle n'a pas encore pris le temps d'opérer un aménagement minimal
3 - Jardin de Marbisoux qu'il a quitté l'automne dernier. Dans la jungle de sa vie Mapirle est atterré de se rendre que ce deuil là est loin d'être consommé.

Bon donc pas de jardin, va pour une forêt et là, c'est celle que frôle la N5 entre Waterloo et Charleroi qui s'impose : celle de Villers-la-Ville.

Errance nocturne, laisser descendre,
Se laisser gagner par la fatigue
Rencontrer les vibrations du sommeil
Réveil, à l'aube de l'aube,
Voir le soleil se lever.
Mapirle est dans l'expérience.


Finalement repenser à cette chanson un peu naïve de Daran


Je ne veux pas m'endormir
Faire semblant d'obéir
Au mensonge millionnaire, cuisine équipée
Je ne crois pas aux images
À l'imposture du langage
Et à l'émotion mercenaire
Du papier glacé

Je préfère dormir dehors
Je préfère dormir dehors
Dormir dehors

Tout va bien
Sauf que tout va mal
L'illusion est totale
La routine nous caresse, cuisine équipée
Je ne suis pas assez triste
Pour voir mes yeux et mes cicatrices
Se refermer sans aller voir de l'autre côté

L'amour n'est rien
S'il est pris au piège
L'amour s'éteint
Quand les gens se taisent

Daran

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 15:23

Il était un petit homme
Pirouettes Cacahuètes
Il était un petit homme
Curieux papa Mapirle
Curieux papa de Mathèsim

Le brabant wallon et ses faussetés
En septembre il a quitté
Sa bourgeoise il a laissé
Emportant les cacahouètes
Et lui laissant les pirouettes
Et lui laissant les pirouettes

La Picnic a tout emporté
Pirouettes Cacahuètes
Y’a que les regrets qui sont restés.
Y’a que les regrets qui sont restés.

Une année ils sont restés
Dans leur nouveau nid hennuyer
Le loup, sa meute ça c’est parfait
Le loup, sa meute ça c’est parfait

La Picnic les a lâché
Pirouettes cacahuètes
Et la Kangoo a déboulé
Son rouge bordeaux a fait jaser.

Puis juin est arrivé
Pirouettes Cacahuètes
Une année s’est écoulée
Pirouettes Cacahuètes

3 petits soldats tous diplômés
Curieux papa les regarde fier
Même Artaban peut s’rabiller
Même Artaban peut s’rabiller

En un an tout a changé
Boulot, Bourgeoise, Maison, Voiture
Mais pour Papa Mapirle
Rien n’a changé :

Tracer sa route c’est louvoyer,
Trouver sa route c’est louvoyer.

Cette histoire est terminée
Pirouettes cacahuètes
Mesdames, Messieurs, applaudissez
Mesdames, Messieurs, applaudissez

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 15:29

Zones humides


Elles sont là dans ma vie
Elles ont toujours été là

Longtemps elles ont été niées
La première femme de ma vie me le disait
Un homme ne pleure pas, ne rumine pas
Je ne veux pas te voir comme cela
Tu dois être fort
Alors je pensais…
Etre fort comment ?
Fort comme papa ?

J’obéissais, j’endiguais, je transcendais
Qu’est ce que la vie nous incite à endiguer
Et cela allait, du dehors tout était parfait
En dedans cela se remplissait
Petit à petit, cela se remplissait

Zones humides

Un jour elles ont été ouragan
Elles ont tout emporté
Elles ont failli m’emporter
Elles ont inondé ma vie
La crue a été totale
Elles ont été semences
Elles ont donné naissances
Aux fleurs de ma vie d’aujourd’hui

Zones humides

Aujourd’hui elles sont là
Au creux de mon spleen, de ma mélancolie
Dans mes états cotonneux, ouateux
Elles sont haies à coccinelles
Fossés pour me cacher
Chemins de traverses pour diverger

Zones humides

Nos vies sont comme la campagne
A force de tracer des routes
Couper des haies, combler les fossés
Plus de transition, plus de décantation
Plus d’absorption, plus de fragilités
Etrangers à nos êtres

Aujourd’hui dans ma vie
Mes zones humides me rassurent
Elles me disent autrement
Je ne suis pas que ce que je fais
Je ne suis pas que ce que je vis
Je suis toujours à chercher
Je suis aussi vase et brumes

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 22:57

Je suis au boulôt tranquille. L'école est fermée j'y suis seul. En train de lire l'état d'avancement des projets de mes étudiants. Cette année je supervise 14 TFE (Travail de Fin d'Etude). 14 trajectoires, 14 motivations certes fluctuantes mais toujours vivantes aujourd'hui. 14 rencontres également.

Je repense à ce film. Bagdad Café. J'en ai parlé cette semaine à un mec qui m'invitait à une après midi de réflexion sur l'esprit d'entreprise. Je lui ai dit texto "Je veux bien venir à ton truc mais moi je parlerai de mise en projet type Bagdad Café. J'en ai marre que l'on fasse de la création d'entreprise du type "Dallas" où l'on mettent en avant le modèle des wonder boys et Girls espèces de battant Killers ultra-compétitif." Je crois qu'il n'a pas vraiment compris ce à quoi je faisais référence. C'est souvent comme cela quand je m'énerve.

Tentative d'explication, Bagdad Café le film :"Laissée en plan par son mari, Jasmin atterrit au Bagdad Café, motel minable entre Disneyland et Las Vegas. La patronne, Brenda, Noire tapageuse et insatisfaite, règne sur tout un petit monde de routiers et de personnages énigmatiques. Peu à peu, Jasmin se fait apprécier de tous et remet même le café à flot grâce à "Magic", une boite de magie avec laquelle elle monte des tours assistée de Brenda."

C'est cela que j'aime bien dans Badgad Café. Des trajectoires se croisent, se recontrent et se mettent en projet. Le projet n'a rien de démonstratif, c'est avant tout un être avec subtil qui se construit. En même temps on est dans l'action, le projet ensemble se construit sur la relation pas sur l'image extérieur. L'être avec s'incarne dans un faire avec, dans un construire avec.
Notez également qu'on parle peu dans Bagdad Café. A 1.000 lieux de ces bobos traceurs de lendemains pérrorant mais structurellement incapables de s'engager dans le concret et dans le respect avec d'autres.

Disons donc qu'en gestion de projet j'essaye de promouvoir le Bagdad Café Concept. Travailler dans la mise en mouvement à partir de ses aspirations et de son environnement pour mettre en oeuvre dans le concret un projet qui fasse sens d'abord à soi et même aux autres... si affinités.

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