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Rouge et noir

 

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11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 16:52

Chance s'est posée dans ma vie il y a presqu'un an. Je la voulais énormément. Elle m'appelait, elle voulait être avec moi. Moi, comme parfois face à mes choix j'étais hésitant. Chance me demandait de m'engager à la garder. Chance me disait, laisse-moi me poser sur toi, je serai là, toujours avec toi. Je te serai fidèle à toujours. Moi j'étais hésitant, pourquoi la laisser entrer dans ma vie, qu'est ce que j'allais dire aux autres, comment j'allais EXPLIQUER cela. Chance s'est faite persuasive et insistante, C'est comme cela que je les aime.

Allez, comme si vous y étiez, voici comment Mapirle a rencontré Chance.

Chance : Viens je vais te marquer.
Mapirle (dubitatif): Tu vas me marquer en quoi ?

Chance : Je vais te dire que tu as la chance en toi, que tu as la chance d'être là, que ta vie tu l'as gagnée. Je vais te dire aussi l'importance du rouge et du noir.
Mapirle (ambivalent) : Le rouge et le noir, si c'est pour Stendhal, je crois qu'on est mal parti, moi j'ai déjà beaucoup donné dans la bourgeoise !

Chance : Et le rouge et le noir de l'anarchie tu t'en fous ?
Mapirle (retourné) : L'anarchie, c'est autre chose, c'est la traduction politique du désespoir. Attention on ne plaisante pas avec l'anarchie !

Chance : Arrête de me parler idées, moi j'te parle vibrations. Le rouge de la passion, du too much, du feu que tu revendiques dans ton existence. Le noir des jours sans espoir. Le noir de ton regard sur le monde. Le noir mirroir de la pensée qui se nie dès qu'elle cherche à s'exprimer.
Mapirle (excité) : Fichtre, tu m'intéresses !

Chance : Attends, attends, j'ai plus encore à te dire et à te donner. Je serai ton vaccin...
Mapirle (interloqué) : Mon vaccin ?

Chance : Oui je te collerai à la peau, je serai sur toi et en toi. Un vaccin interne et externe. Un vaccin étendard.
Mapirle (intrigué) : Ok je veux bien être vacciné mais dis-moi au moins contre quoi tu te donnes pour fonction de me vacciner ?

Chance : Contre les bourgeois, contre le venin des bourgeois, contre tout ces ptits cons qui croient détenir les rennes du bon goût, de la culture et de la bonne manière d'être aux autres.. Contre ton toi bourgeois aussi,... mais là je ne dois pas te faire un dessin.
Mapirle (Conquis) : Waou ! En voilà une qui me comprend ! A mon avis tu dois consulter souvent mapirle.blogspot.com. Viens pique moi, je veux te garder en moi.

Chance : Oui c'est cela, laisses moi me poser sur toi, laisse moi te marquer, laisse moi entrer en toi.

Mapirle (Vrai) : Mais, dis-moi. Si je décide de d'accepter pour toujours, je peux quand même le faire parce que je te trouve belle, que je te désire et que je sens que tu vas me donner beaucoup de plaisirs.

Chance : Oui, oui, oui, mais s'il te plait. Arrête de discuter laisse moi venir.


Voilà je vous présente ma Chance :


 

 

 

 

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28 juin 2005 2 28 /06 /juin /2005 13:44

Peut être avez-vous lu Le désert des Tartares du Dino Buzzatti. Moi ce livre m'a fortement marqué. C'est l'histoire d'une attente c'est un militaire qui arrive dans un fort, celui de Belonzio. Ce fort fait face à un désert d'où l'ennemi - si tout va bien - devrait arriver et - si tout va toujours bien - le faire héro. Le livre c'est donc l'histoire de cette attente. La lecture de cette histoire fut étrangement palpitante à mon goût.
Je me souviens peu du contenu des livres que je lis par contre beaucoup mieux des émotions resenties à la lecture. Ces émotions sont souvent liées à des lieux. J'ai dû lire de désert des tartares vers 17 ans. Je me souviens avoir lu ce livre d'une traite ce qui est toujours rare chez moi. Je me souviens l'avoir terminé dans le tram (le "mongy" reliant Lille à Roubaix) je me souviens avoir oublié mon arrêt et être arrivé au terminus où je suis resté dans l'abris bus pour le terminer.

L'appel du vide a toujours eu beaucoup d'échos en moi. Je vis souvent un sentiment de manque, le sentiment de passer à côté de quelque(s) chose(s). J'ai souvent des absences dans ma manière d'être aux autres, tempérament fugueur. Il y a beaucoup d'absences dans mes présences.

Je crois que ce qui m'inpressionne chez Zangra c'est sa fidélité par rapport à son fort, à la surveillance de son désert. A ce qu'il veut dans la vie. On peut lire la fin de l'histoire comme celle d'un échec. Zangra trop vieux doit partir du fort et l'ennemi est là... Il ne sera pas héros.

Indubitablement, il ne sera pas héros. Mais en fait, s'agit-il vraiement d'un échec ? Zangra a gardé son cap. Il n'a pas été servi par les événements, mais il a fait de sa vie un choix !

Bon je vous laisse avec Jacques Brel chantant l'histoire de Zangra et je m'en retourne sur mon fort veiller sur mon désert !

 

Je m'appelle Zangra et je suis lieutenant
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour je m'ennuie quelquefois
Alors je vais au bourg voir les filles en troupeaux
Mais elles rêvent d'amour et moi de mes chevaux

Je m'appelle Zangra et déjà capitaine
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour je m'ennuie quelquefois
Alors je vais au bourg voir la jeune Consuelo
Mais elle parle d'amour et moi de mes chevaux

Je m'appelle Zangra maintenant commandant
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour je m'ennuie quelquefois
Alors je vais au bourg boire avec don Pedro
Il boit à mes amours et moi à ses chevaux

Je m'appelle Zangra je suis vieux colonel
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour je m'ennuie quelquefois
Alors je vais au bourg voir la veuve de Pedro
Je parle enfin d'amour mais elle de mes chevaux

Je m'appelle Zangra hier trop vieux général
J'ai quitté Belonzio qui domine la plaine
Et l'ennemi est là je ne serai pas héros

Jacques Brel

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20 juin 2005 1 20 /06 /juin /2005 14:58
"Le vrai tombeau des morts,
c'est le cœur des vivants"
Jean Cocteau

J'ai appris ce matin la mort de mon grand père.

Je me bats dans ma vie pour me construire rencontre après rencontre. Je crois qu'au delà de la finalement fort fataliste hérédité, on peut recevoir beaucoup des gens qui nous entourent. Avec mon grand père paternel, c'est d'autant plus vrai que ce n'est pas le père de mon père. Mon grand père biologique Albert est mort peu après la guerre d'où il était revenu gravement malade Raymond mon grand père habitait la ferme d'à côté,... Après la mort d'Albert, Raymond a épousé Madeleine ma grand mère.

Quand je pense à toi pépé,

Je pense d'abord à ces histoires de guerre. Les français à cheval contre les blindés allemands. Ta captivité chez les "boches", même si dans les fermes et les usines où tu as travaillé en Allemagne tu as rencontré "beaucoup d'allemands qui n'aimaient pas Hitler".

Je me revois regarder Wimbledon avec toi, voir Boris Becker monter au filet plonger pour rattraper la balle, tomber... Et je t'entends dire "Bien fait, ils en ont fait beaucoup tombé assez pendant la guerre" C'est le parler des tripes... Les mêmes tripes qui te faisait dire par rapport à Le Pen "C'est un dangereux, c'est avec des gens comme cela qu'on va à la guerre". Ou chose encore plus imprévue une défense de l'Europe, pour un vrai peuple européen.

Je revois les parties de carte avec Madeleine, toi et tes frères et sœurs, Jeanne, Remy, Gérard...

Je me souviens des moments avec toi dans la campagne quand tu parlais des parties de chasse, du jour où "avec un coup de fusil tu as fait tomber 3 faisans" On peut être du nord de la France et déjà un peu marseillais !

J'ai eu l'occasion de vivre un peu chez toi. Une chose m'a toujours frappé. C'est la présence d'Albert - le père biologique de mon père - dans la maison même après la mort de ma grand mère. Albert et Raymond étaient voisins (2 fermes isolées à un km de distance) peut être amis avant la guerre. Un jour où nous parlions de cela tu m'as dit "Madeleine était seule, dans une ferme, avec un enfant, elle ne pouvait pas rester seule." Tu étais un homme de fidélités.

Pépé cela fait des années que tu n'étais plus vraiment avec nous. Mais ce courage, cette force, cet engagement, cette résistance qui t'ont fait tenir ces dernières années sont vraiment signe de ta vie. Je te revois sur ton lit d'hôpital émacié, vidé de toutes les forces de l'homme que tu as été.

Pépé, aujourd'hui tu es parti mais comme Madeleine tu ne nous laisses pas seuls, il y a plein de choses de toi en nous qui nous font avancer et vivre.
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15 juin 2005 3 15 /06 /juin /2005 14:02

La Mauvaise vie, Mapirle a lu vous conseille ce livre. C'est l'histoire d'un homme qui se cherche, qui sent en lui un trop plein de vibrations et qui parfois se taît et n'ose pas, parfois y va franchement et vit ce qu'il a à vivre. La mauvaise vie vient du fait que l'auteur retrace certains de ses passages de vie les plus sombres, de ses rencontres les plus marquantes et parfois dures. On croise des trajectoires incroyables. On lit pas mal de choses que l'auteur n'a pas osé faire. Mais n'est-on pas autant dans ce que nous n'avons pas fait que dans ce que nous avons fait ?

L'écriture transmet bien toutes les fragilités, faiblesses, failles de Frédéric Mitterrand. En ce sens elle sert très l'humanité de celui qui se donne à comprendre sans complaisance... mais sans voyeurisme.

Frédéric Mitterrand a toujours été quelqu'un que je trouvais - de l'extérieur - très attachant et bien je vous assure que de l'intérieur de sa "mauvaise vie" il l'est encore plus. 

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18 mai 2005 3 18 /05 /mai /2005 17:01

35 ans la vie de Mapirle

1 - 11 ans
Vie en fatrie dans la ferme.
Vie protégée du Monde extérieur
Vie à Louvil (Loup-Ville) Camps de base

11-18 ans
Vie en Pension à Saint Amand
Vie de communautés, bandes de copain,
Vie de fraternités étendues
Vie Sportive, 2 minutes pour courrir 800 mètres

18-26 ans
Vie de couple,
Vie d'étudiant,
Naissance de Mapirle
Vie d'engagements, recherche du sens
Vie spirituelle, quête de la trascendance

26-30 ans
Vie de naissances
Mathilde, Théo, Simon
Naissance à un autre moi
Vivre des pulsions de mort
Séparation

30-35 ans
Me vivre fragile donc vibrant
Exhalter, déprimer
Prendre soin de moi et... accepter le Lithium
Regarder la vie avec Y
Me vivre père hébergeur
Laisser la chance se poser sur ma vie et m'irriguer
Lâcher prise sur les questions du sens
Entretenir mes vibrations.

35 - xx ans
Je me mets dans les pas de...
- Léo Férré d'abord et toujours :
"Il importe que le mot amour soit rempli de mystère
et non de tabou, de pêché, de vertu, de carnaval romain
des draps cousus dans le salace et dans l'objet de la
policière voyance ou voyeurie"

- et Cioran encore...
"L'être idéal ?... Un ange dévasté par l'humour !"

En route de vers de nouvelles aventures...

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23 mars 2005 3 23 /03 /mars /2005 21:21

Produire, s'orienter sur la quantité, produire...
C'est fortement moi en ce moment.

Avec Topradio en fond sonore http://www.topradio.be/new/website/stream.asp
Pour marquer la cadence, me fermer pour m'ouvrir à mes tâches du jour.

Ce n'est pas négatif, c'est même souvent gratifiant. Avoir du répondant. Mener des projets, finir une étude. Rentrer de nouvelles commandes, de nouveaux projets. Cela m'amuse. Cela me donne un très beau regard sur moi d'abord. Je m'aime bien flambeur. J'ai été beaucoup plus cela à d'autres moments de ma vie. Je suis heureux de retrouver dans ces phases d'exitation. Se coucher à deux heures du matin se lever à 6 heures 30 (sans réveil). Enchaîner, enchaîner. Retrouver des niveaux d'ENERGIE que je croyais à jamais perdu.

Oui mais surtout être capable de s'ARRÊTER. Et bien je suis conscient d'avoir pu dire à mon patron que je n'avais pas l'intention de continuer sur ce rythme après le 15 mai. GRANDIR DONC.

GRANDIR, refuser de monter en vrille, favoriser les temps longs les RENCONTRES, rester présent à soi et aux autres

Hier soir soirée avec LN, la première fois que j'ai regardé l'heure, il était 2h30 ce matin, cette après midi Y et moi allons à Liège pour le Defestival et pour retrouver notamment Soka, ce soir soirée 80' chez nos voisins et surtout amis. Demain déménagement de Catherine.

Deviendrais-je également frénétique de mon ouverture aux autres ?
C'est grave docteur ?

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23 mars 2005 3 23 /03 /mars /2005 17:56

Vous connaissez peut être ce film de Claude Sautet : Quelques jours avec moi. Le fils d'une famille dirigeant une grande chaîne de magasins sort d'une cure de repos pour dépression. Pour le réacclimater à la vie active, on lui propose une mission plutôt cool : faire la tournée de quelques succursales de province et controler les livres de comptes. Première étape, Limoges où martial va rapidement "trouver sa place "dans cette petite bougeoisie de province.

C'est l'un de mes films préférés, j'aime la position de Martial (Daniel Auteuil) à la fois présent et absent avec une logique de fonctionnement qui échappe complétement à sa famille et ceux qui l'entourent. J'aime la relation de Daniel Auteuil et Sandrine Bonnaire. C'est quelque chose qui correspond à quelque chose que j'essaye de vivre avec ceux et celles que définis comme affinités électives et que je vous expliquerai peut être à un jour.

J'ai toujours ce désir-étendard de rencontrer quelqu'un(e) dans son intimité. Dans ses intimités plutôt. C'est fou ce que nos relations sociales nous conduisent souvent à passer à côté de plein de recontres. C'est quelque chose que moi je refuse. Je tend toujours à aller au delà du fonctionnement... Même si cela peut parfois remettre en cause mon fonctionnement en lui-même !

Que de rencontres richesses galvaudées si nous n'étions pas sortis du simple cadre de relations imposées.

Construire un être avec, se rencontrer vraiment dans la vibration du moment (parfois un petit peu contre les autres). Partager aussi l'éphémère d'une réaction, d'un sentiment, d'une émotion. En fait c'est aussi un peu tout cela que j'essaye de construire ligne après ligne, billet après billet... Et si vous lisez ces lignes c'est que - je l'espère - je suis sur la bonne voie.

Merci d'avoir passé ces quelques lignes avec moi ! ! !

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7 mars 2005 1 07 /03 /mars /2005 00:08

Louis Calaferte - Temps mort

Les corps se séparent.
Présence brusquement étrangère.
Répugnance à toucher.
A être touché.
Le rapprochement a creusé un vide hostile.
Excitation des nerfs.
Curiosité.
Audace.
Caresser.
Prendre un corps.
Echauffement des désirs.
Simulacre du meurtre.
Une haine lointaine.
Ne pas penser au possible dégoût.
Sexe noir.
Poils.
Maladive rosure.
Odeur intime.
Odeur forte.
Le pli de graisse.
Sueur.
Mots et halètements.
L'envie est déjà passée.
Accomplir le rituel.
La bouche ouverte.
Les dents.
La langue.
Salive.
Pointes des seins.
Cotonnade du ventre.
Sexe.
Poils.
Pénétrer.
Obtenir ce que seule obtient l'imagination.
Bourrelage de l'accouplement.
Humidités.
Sels.
Acides.
Corps harassés.
Ennemis.
Les draps chauds.
Prix de la chambre punaisé sur la porte.
Ternissure autour de la poignée.
Traces brunes.
Glace éraillée de l'armoire.
Le battant ferme mal.
Meuble vide.
Petite table de bois verni.
Meuble vide.
Les vêtements en désordre sur la moquette.
Chaussure béante.
Un soutien-gorge noir.
Une jupe claire.
Les vitres de la fenêtre sont sales.
Partir.
S'habiller.
Partir.
N'être plus cet incompréhensible accident.
Ramolli le sexe pend entre les cuisses.
Un après-midi d'enfance à la campagne.
Avec des fruits.
De gros raisins noirs.
A cheval sur des épaules d'homme.
Le corps glisse doucement du lit.
Vêtements épars ramassés en hâte.
Mouvement proche déjà si lointain.
Le sac à main.
La salle de bains.
Il faisait une chaleur éclatante.
Une petite fille riait.
L'eau dans le lavabo.
Enfiler un slip.
Des chaussettes.
Un pantalon.
Une chemise.
Le veston est sur le dos d'une chaise.
La petite fille blonde avait un prénom très doux.
Musical.
Un prénom blond.

Temps mort - Louis Calaferte

A lire de Calaferte :
- Septentrion, le roman brut, total, libre et fort... Livre que je n'ai pas fini de rencontrer.
- La mécanique des femmes... pas besoin d'en dire plus
Peut être très (trop) masculin comme vision de la chose !

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28 février 2005 1 28 /02 /février /2005 20:21

Après trois mois d'errements bloggestes, après une simple vague évocation, il est grand temps que je vous présente ma petite famille. Soyons méthodique et commençons par l'ainée Mathilde...

Surnom : Math ou Mathilda ou Matedoux

Couleur préférée : bleu ciel
Meilleur copine : Nora et Sophie
Plat préféré : Crevettes chinoises
Loisirs : Cheval et danse classique
Animal préféré : Dauphin
Date de naissance : 31/07/96

 

 

Passons ensuite à Théo

 

Surnom : Théo le carolo
Couleur préférée : Jaune et orange

Meilleur copain : Arthur et Sami

Plat préféré : Pâtes au ketchup

Loisirs : Foot

Animal préféré : Lion

Date de naissance : 8/03/99

 

 

Et voici finalement le petit dernier Simon...

Surnom : Moustique et Sim Sim
Couleur préférée : Noir

Meilleur copain : Sébastien et Henri

Plat préféré : Saucisse avec du Ketchup

Loisirs : Foot

Animal préféré : Poisson géant

Date de naissance : 14/09/97

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25 janvier 2005 2 25 /01 /janvier /2005 18:12

Ce lundi, je suis allé voir ma plombière, Geertje de son prénom. Nous nous sommes rencontrés il y a 5 ans. Je venais de me séparer de ma femme. Elle exerce à bruxelles, dans un endroit charmant et elle n'a rien de moins que Victor Horta comme architecte à demeure.

Voici une photo d'époque de son domaine. Bon,... depuis on a beaucoup construit autour, notamment un stade de foot et un atonium... mais la structure originale des lieux est restée la même. Et cette structure est très... hospitalière, c'est ce que l'on a appelé l'architecture horizontale. La trace d'Horta malménée bien souvent à Bruxelles est ici presque miraculeusement préservée. Mais revenons à ma plombière, en ce qui me concerne, notre relation est marquée du fer rouge de la bipolarité pour la résumer je parlerais d'une oscillation chaotique entre exhaltation et dépression. Très vite dans le courant de notre relation elle a pris l'initiative de m'héberger. Le plus "drôle" c'est que ces moments d'hébergement ont été ceux où où nous nous sommes le moins parlés.En ce qui concerne "le parler" je dois vous dire que ma plombière est néerlandophone.En ce qui me concerne, comme tendent à l'informer les fautes d'orthographe qui émaillent mon blog... je suis francophone. Vous me direz qu'en ce qui concerne la profession de plombier : les tuyaux, la pression à l'intérieur, les dosages... la compréhension est universelle. Je compléterais en disant qu'en tant que flamand-d'obédience-francophone-né-à-Lille, c'est fort agréable pour moi d'utiliser les services d'une plombière flamande. En fait cela se passe vraiment très bien et pas seulement du fait de notre culture commune.Voilà Geertje, une part importante de ce que je me suis employé à devenir au cours de ces 5 dernières a été construite avec elle... La revoir lundi dernier, ma juste donné envie de vous le dire.Un blog peut aussi servir de Panthéon personnel non ?...


 

 

 

 

 

 


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