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Rouge et noir

 

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 11:02

Allez elle est prête, en ligne ma nouvelle formation à la gestion de projet.

Ceux qui me connaissent remarqueront c'est de plus en plus court.

J'ai pris l'habitude d'accompagner des projets sur des temps longs, une année parfois deux années scolaires. C'est confortable.

J'ai toujours cette peur que les dispostifs de formation l'emportent sur le besoin du porteur du projet. Accompagner un projet c'est également repsecter le rythme de son porteur. Former un groupe de porteurs de projet c'est notamment respecter le pas de celui qui sera le plus lent. Même si la loi de pareto et son coté obscur vient parfois rendre la démarche ardue.

Enfin, on verra... Je crois qu'il y a quand même moyen d'être court et bon. Non ?

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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 15:01

Je vous parlais d'If ici.

IF c'est notamment des tables d'hôtes chaque mercredi soir

Demandez le programme !

Mercredi 31 JANVIER
Paul BIENBON (musique) Chanson Française

Mercredi 7 FEVRIER
Robert DE LA HAUTEUR Chanson Française
"Les Voix de Garenne" Chorale : chants révolutionnaires

Mercredi 14 FEVRIER
Bernadette BAUDSON
www.bernadettebaudson.be
Philip STAQUET

Mercredi 21 FEVRIER
Projet F

Mercredi 28 FEVRIER
Tommy /
www.tommymusic.be

Les tables d’hôtes d'IF ont lieu tous les mercredi de 19h00 à minuit.
L’adresse, 80, rue de Fierlant à 1190 Forest
Si vous souhaitez réserver 02 538 98 88 ou 0478 36 97 09 ou encore
ifasbl@hotmail.com

Tarifs, potages ou entrées 1,5 €, plats 6 €, desserts 1,5 €.
Boissons à 1 €, 1,5 € et 2 €.

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 06:30

Mon business, de plus en plus et avec de plus en plus de plaisir (de mon côté...) c'est donner cours.
Deux nouvelles formations en prévision cette année, j'espère vous en reparler.

Ci-dessous vous pouvez me voir à l'oeuvre :



Heureusement il n'y a pas le son parce que j'étais en train de m'exprimer dans un anglais tout à fait improbable !

Remarquez la chemise - noire - qui dépasse légèrement du pantalon.
C'est un axiome pédagogique chez moi : induire la dissonance cognitive pour créer de l'équilibre instable.
Ben oui, quoi ! Un peu comme les architectes de la Grande Arche de la Défense l'ont légèrement désaxée de l'Arc de Triomphe.

 

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 18:01

Extases professionnelles

Cela se passe par exemple
- dans les cafés de la Place des Mayeurs à Woluwe Saint Pierre
- à l'Horloge du Sud, rue du trone à Ixelles
- au Café des 1000 colonnes à Charleroi
- à la Brasserie du centre commercial du Douaire à Ottignies
- au resto route de la E 411 à Bierges (Direction Namur vers Bruxelles)

Le principe c'est 1/2 heure à une heure afin de m'ajuster avec mes étudiants quant à leurs projets.
1/2 heure, une heure pour rencontrer la trajectoire d'un étudiant comme je l'écrivais ici.
Dans les 2 dernières semaines, cela a constitué plus la moitié de mon temps travail.
C'est clair, je soutiens le secteur horeca.
C'est sûr cela j'aime !

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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 12:59
Voilà c'est fait, je vois un peu plus clair sur la situation de mes 40 étudiants bruxellois.
Je suis à peu près en mesure de dire où chacun se situe par rapport à son projet. J'ai une évaluation personnelle (non communiquée) du potentiel de chaque projet.
Ce qui me semble fort édifiant c'est le lien entre l'existence d'un projet à potentiel et le fait de disposer déjà d'un boulot. En terme politique deux lectures :
- lecture rouge : Le capital (fut-il social) appelle le capital dans une logique capitalistique cumulative propre à nos sociétés de rente.
- lecture bleue : les chômeurs sont vraiment des gens qui ne veulent pas se bouger !
 
Ma question à moi est celle-ci : comment avancer collectivement en respectant le pas du plus lent tout en avançant ?!
En fait c'est plus qu'une question, c'est le sens que je veux donner à ce que je fais.
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 14:07
Dans ma vie c'est comme cela, il faut toujours que je compense.
- Vendredi, une journée toute empreinte d'enculage de mouche comme seule l'altérité progessiste à tendance bourgeoise bohème et à auto-proclamation progressiste est capable de mettre en oeuvre. Urgence de travailler le désengagement,
- Vendredi, une soirée, conseil d'administration chez If asbl, un projet un vrai, 9 artistes résidents qui trouvent un atelier, une salle, un lieu. Un conseil d'administration où l'on peut encore fumer. Un lieu de vie donc de rencontres. Urgence d'asseoir un être un avec. Se rendre compte que 3 des adminstrateurs présents ont connu IF via Onnik. Se laisser guider par ces rencontres.
C'est ainsi qu'après la 4° capsule de bierre Fred Bernard est devenu président de If asbl. Les rues de Bruxelles résonnent encore des coups de klaxons !

Ici une émission rario de présentation de IF

If

If excessif, accro, compulsif
If adhésif, over réactif
If exclusif et trop émotif
If impulsif qui est le fautif ?
If intrusif, plus combatif, sous sédatifs en soins intensifs, cherche le motif
If négatif, maladif, inexpressif et plus vraiment vif, cherche le motif
If trop captif et décoratif
If défensif, à cran, offensif
If incisif, mes coups de canifs
If agressif, qui est le fautif ?
If intrusif, plus combatif, sous sédatifs en soins intensifs, cherche le motif
If négatif, maladif, inexpressif et plus vraiment vif, cherche le motif
If évasif, approximatif
If c'est plus l'kif, de jouer le calife
If trop nocif et trop addictif
If fugitif, maniaco dépressif
If trop massif, abusif, à ton actif, les coups successifs, trop lourd le passif
If décisif, je m'rebiffe, mon départ est impératif et définitif, définitif
If intrusif, plus combatif, sous sédatifs en soins intensifs, cherche le motif
If négatif, maladif, inexpressif et plus vraiment vif, cherche le motif
If trop massif, abusif, à ton actif, les coups successifs, trop lourd le passif
If décisif, je m'rebiffe, mon départ est impératif et définitif, définitif

Paroles: Etienne Daho.
Musique: Ginger Ale,
Argt: Etienne Daho  
2003  "Réévolution"
© Satori song
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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 00:12

Aujourd'hui dans cette journée de ouf, j'ai eu l'occasion d'acheter le CD de Grand Corps Malade. J'écoute ce soir et je découvre "Ca peut Chémar !" Une sorte d'hymne à mon métier.

Mon métier.

c'est bon l'année est lancée. 44 étudiants à Bruxelles. 19 à Namur.

63 étudiants qui enclenchent un an de démarche projet.
Mon cours est un cours de gestion projet.

C'est une période exigeante, 63 prénoms, 63 histoires, 63 trajectoires, 63 motivations, ...à rencontrer
Moi qui aime la rencontre, cette année Je suis servi.

Gérer le groupe, susciter l'expression souvent, la modérer plus rarement.
Suspendre le jugement. Surtout ne pas juger. Soigner l'écoute.
Cristaliser les idées en projet.
Eclater les champs des possibles
Finalité / Mission / Objectifs / Moyens
Affiner les valeurs ajoutées sociales.
Ojectiver le subjectif.
Intimer l'expression de l'intérêt personnel.
Chasser "les mères Théresa"
Mettre en mouvement.
Stimuler l'adhésion au mouvement.
Accompagner le mouvement.
Impliquer.
Forces / Faiblesses / Opportunités / Menaces.
Coût d'opportunité / nécessité réciproque.
Positionner l'erreur comme génératrice d'expérience.
Complexité, incertitude, points de bifurcation
Travailler l'ajustement.
Voir émerger des acteurs


J'aime ces cours qui commencent à 18 heures. On a tous une ou deux journées derrière nous.
La fragilité de la fatigue engendre une forme ébriété créative.
J'aime cette fuite d'énergie en montant l'escalier. Ce sentiment de vide.
J'aime la décharge d'adrénaline concomitante à mon "bonsoir !" en entrant.
J'aime cette exposition. Mes tendances à bifurquer.
J'aime ma première phrase, rituel de chaque 1° cours de l'année :"Je ne vais pas vous dire ce qui est, mais ce que je pense, vos projets resteront vos projets, vous aurez à les construire."
J'aime voir mon programme se faire malaxer par l'irruption progressive mais de plus en plus insistante des projets de mes étudiants.

J'aime ce métier.


Mais revenons à ce Slam de Grands Corps Malade « ça peut chémar » ! Cela donne cela :

Combien de bonnes âmes s’attendriront sur notre parcours
Peut-être les mêmes qui à l’ancienne n’auraient jamais cru qu’en ce jour
Le soleil caresserait nos ailes en donnant raison à notre zèle
P’tite tête tu m’traitais de brêle... mes ambitions tu t’foutais d’elles..
Mais hélas, pour ta gouverne, sache qu’on a bien repris les rênes
Aussi sûr qu’on se démène pour ne jamais plus être à la traine
On nous disait qu’ça craint là d’où l’on vient pour compter vivre de nos passions
Au point qu’elles nous consument à petit feu sans rémission
J’ai dû slalomer pieds nus et sans skis
Il m’a fallu traverser la toundra et plus sans huskies
Pour devenir maître de mon devenir j’ai frôlé la crucifixion
Mais j’en ai conclu que nos rêves sont à notre portée
Encore faut-il accepter de souffrir pour les mériter
Alors si tu doutes et qu’t’en as marre surtout n’enterre jamais l’espoir
Sur la pendule des acharnés à tout moment « ça peut chémar » !

Des projets, nous et nos potes, on en a eu plein nos poches

Trouver la bonne idée au bon moment pour ne pas rater le coche
Quels que soient les domaines : social, culture ou dans le sport
Il nous fallait tenter notre chance, on ne pouvait pas avoir tort
Des idées les plus farfelues aux projets les plus tangibles
Etions-nous simplement têtus, rien ne paraissait inaccessible
Le plus grand des océans devenait pour nous une petite mare
Lorsque cette phrase résonnait : « je te jure ça peut chémar »

Ma raison d’être a pris le pas sur ma raison sociale
A toutes les prisons du paraître j’ai mis un retourné facial
Aviez-vous remarqué que l’ascenseur social est bloqué
Et qu’les experts ont bien mieux à faire que d’le réparer
Sur ma lancée j’devais poursuivre alors j’ai pris les escaliers
Mais à ma grande surprise, y’avait plus de marches après le premier palier
On a donc dû relever les manches, taffer dur même les dimanches, quitte à se faire bébar
Et dans nos têtes on se répétait en boucle « t’inquiète, un jour ça va chémar » !

Je me souviens même plus vraiment quel était notre but final
Voir le quotidien différemment, tenter un truc original
Evidemment ne soyons pas naïfs, on voulait aussi faire des sous
Mais si c’était le seul objectif, on aurait souvent été déçus
Finalement notre ambition, c’était de se créer des rêves
S’offrir une vraie récréation, que le réel nous offre une trêve
Et puis surtout être fiers de construire avec ses potes
On avait besoin de ça, grandir pour changer d’époque
Combien d’heures accumulées en bas de chez toi dans la voiture
A refaire le monde et à refaire notre futur
Combien d’idées d’excités on a citées au pied de ta cité
Et si t’es comme moi, tu referais la même sans hésiter

A tous les gosses meurtris de briller dans l’indifférence
D’une société qui les néglige puis les accuse de nonchalance
Un hymne à Mère Patrie qui brise le talent et passe son cri sous silence
Une clameur se fait entendre et bat la mesure en cadence

« France ! » des fois je te hais, parfois tu m’ émeus
Mais souvent je me tais car je sais qu’au fond je t’aime...
Mais il serait temps que tu rendes hommage à tous ces talents détruits
Fais donc ton tri au mérite et il y aura beaucoup moins d’aigris
Beaucoup moins de jeune épris du lointain modèle états-unien
Parce que réussir ailleurs reste encore le seul moyen d’obtenir ton soutien
Si beaucoup se barrent, c’est pour chasser des chimères aut’part que dans leurs cauchemars
Rappelle-les sur tes terres et montre-leur qu’ici aussi pour eux ça peut chémar !

Alors on a monté des projets loin des projecteurs
Pour éviter les projectiles des rageurs jeteurs de sorts
Est-ce la mentalité de banlieue ou la mentalité française
Mais les meilleures idées sont souvent celles qui se taisent
Doit-on vraiment changer d’envie ou changer d’environnement
Pour se fixer des objectifs et les atteindre ouvertement
Des mecs qui te jettent le mauvais œil, on en connaît depuis le préau
Je dois avouer que même entre nous, on s’est pas toujours tirés vers le haut

Mais fini de s’imposer notre propre censure, on n’a pas de sang sur les mains
Alors pourquoi ne pas être sûrs qu’on est sur le bon chemin
Nous n’étions pas forts mais ce passé nous a formés et plus jamais je me marre
Quand j’entends cette phrase résonnait : « je te jure ça peut chémar ».

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 18:54
Ce que je trouve génial dans mon boulot ce sont les rencontres.

Depuis le 16 août je constitue le cadre de la cinquantaine d'étudiants que je vais suivre pendant un an sur les thèmes croisés de l'entreprendre autrement et de la gestion du changement dans le social. Cela se passe entre Namur et Bruxelles.

Une cinquantaine de rencontres qui partent souvent du même constat. Il ou elle se trouve en face d'une situation insatisfaisante et souhaite se mettre en mouvement pour que cela change. La mise en mouvement est avant tout une mise en action dans le concret. A des kilomètres des grands diseurs qui masquent leur analphabétisme gestionnaire dans des grands discours sur la citoyenneté économique. A l'opposé des donneurs leçons qui s'agitent transversalement pour assurer leur employabilité de bobos névrosés (pléonasme !?).

En +/- une heure il s'agit de valider la nécessité réciproque de s'engager dans un processus de formation qui en 800 heures va s'efforcer de les outiller dans la construction de quelque chose qui à ce stade souvent encore peu défini. Le niveau d'échange est incroyable.

Une cinquantaine de belles rencontres donc. Rencontre de gens vrais. En recherche. Qui bien souvent vivent une difficulté de rapport au monde et qui veulent que cela change. C'est fou de rencontrer en concentré toutes ces frustrations emmagasinées. C'est inquiétant aussi car il y a beaucoup de souffrance latente, c'est rassurant également car il y a quand même pas mal de volonté de changement. Beaucoup de trajectoires reçues.

Et toujours cette question chez moi... Quel est le vécu de ceux qui n'ont pas les ressources de se mettre en mouvement par rapport à toutes ces frustrations ?
Certains ont déjà répondu : ils ne mourraient pas mais tous étaient frappés.

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 07:57
Mon métier tourne autour de la notion de projet et mise en projet. J’ai pris le temps de retravailler mon cours cet été j’en retire ceci :

Un projet est une « Entreprise individuelle ou collective soigneusement planifiée et destinée à atteindre un objectif particulier ».

Le dictionnaire français «Petit Robert» propose les définitions suivantes :

Projet: image d’une situation que l’on pense atteindre; c’est ce qui est jeté devant soi comme  guide pour l’action; dessein, intention, plan, résolution, vue; premier état d’un travail, rédaction préparatoire, brouillon; tout ce par quoi l’homme tend à modifier le monde ou lui-même dans un sens donné; dessin d’un édifice à construire.

En France, le terme «projet» a une définition normalisée AFNOR applicable au domaine professionnel:

« Un projet se définit comme une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement une réalité à venir. Un projet est défini et mis en oeuvre pour élaborer la réponse au besoin d’un utilisateur, d’un client ou d’une clientèle et il implique un objectif et des actions à entreprendre avec des ressources données».

Selon le Project Management Institute (PMI),

Un projet est toute activité réalisée une seule fois, dans un contexte donné, dotée d’un début et d’une fin déterminée et qui vise à créer un produit ou un savoir unique. Il peut nécessiter la participation d’une seule ou de milliers de personnes. Sa durée peut être de quelques jours ou de plusieurs années. Il peut être entrepris par une seule organisation ou par un groupe d’organisations intéressées. Le concept de projet est indépendant de la taille de la tâche à entreprendre : de l’organisation d’un événement d’une journée à la construction d’une ligne de métro.

Voilà pour la définition mais d’où vient cette notion de projet ?

Le terme de «projet» a été employé pour la première fois au 16° siècle et vient du latin projicere, qui veut dire «jeter en avant». Sa racine latine évoque un mouvement, une trajectoire et un rapport à l’espace et au temps. Le processus impliqué est le suivant :
·    un point de départ,
·    sur lequel on se base
·    pour se lancer en avant
·    vers un but.

Le mot et le concept ont été pour la première fois employés par des architectes. Au 15° siècle, Filippo Brunelleschi a introduit deux nouveautés dans les pratiques architecturales de l’époque

La construction la cathédrale de Florence avait été interrompue au 14° siècle, et Brunelleschi a été chargé de la continuer par la construction du dôme. Avant de commencer, il fit un dessin (progetto ou plan) du dôme, en utilisant différentes perspectives pour créer une représentation géométrique de la future structure telle qu’il se l’imaginait.
Brunelleschi a ainsi rationalisé l’architecture en l’inscrivant dans une perspective temporelle – approche qui lui a permis de séparer ce qui relève de la conception et ce qui relève de son exécution, ce qui relève du projet et ce qui relève de sa mise en œuvre. Le projet pourrait donc devenir un concept qui sert à organiser l’action.

C’est drôle parce que en dépit de toutes ces définitions , la chose la plus sensée que j’ai entendue à propos de la notion de projet vient de Sir John Lennon : « La vie c’est ce truc qui passe quand les projets se multiplient ». Alors je vous pose la question, cette année je démarre mon cours par une heure en boucle d’Imagine ?
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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 22:57

Je suis au boulôt tranquille. L'école est fermée j'y suis seul. En train de lire l'état d'avancement des projets de mes étudiants. Cette année je supervise 14 TFE (Travail de Fin d'Etude). 14 trajectoires, 14 motivations certes fluctuantes mais toujours vivantes aujourd'hui. 14 rencontres également.

Je repense à ce film. Bagdad Café. J'en ai parlé cette semaine à un mec qui m'invitait à une après midi de réflexion sur l'esprit d'entreprise. Je lui ai dit texto "Je veux bien venir à ton truc mais moi je parlerai de mise en projet type Bagdad Café. J'en ai marre que l'on fasse de la création d'entreprise du type "Dallas" où l'on mettent en avant le modèle des wonder boys et Girls espèces de battant Killers ultra-compétitif." Je crois qu'il n'a pas vraiment compris ce à quoi je faisais référence. C'est souvent comme cela quand je m'énerve.

Tentative d'explication, Bagdad Café le film :"Laissée en plan par son mari, Jasmin atterrit au Bagdad Café, motel minable entre Disneyland et Las Vegas. La patronne, Brenda, Noire tapageuse et insatisfaite, règne sur tout un petit monde de routiers et de personnages énigmatiques. Peu à peu, Jasmin se fait apprécier de tous et remet même le café à flot grâce à "Magic", une boite de magie avec laquelle elle monte des tours assistée de Brenda."

C'est cela que j'aime bien dans Badgad Café. Des trajectoires se croisent, se recontrent et se mettent en projet. Le projet n'a rien de démonstratif, c'est avant tout un être avec subtil qui se construit. En même temps on est dans l'action, le projet ensemble se construit sur la relation pas sur l'image extérieur. L'être avec s'incarne dans un faire avec, dans un construire avec.
Notez également qu'on parle peu dans Bagdad Café. A 1.000 lieux de ces bobos traceurs de lendemains pérrorant mais structurellement incapables de s'engager dans le concret et dans le respect avec d'autres.

Disons donc qu'en gestion de projet j'essaye de promouvoir le Bagdad Café Concept. Travailler dans la mise en mouvement à partir de ses aspirations et de son environnement pour mettre en oeuvre dans le concret un projet qui fasse sens d'abord à soi et même aux autres... si affinités.

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