Deux livres-rencontres passeurs ces derniers mois
Rose Nollevaux / L'oblique des continents
« 250 pages où Julien devient croqueur d'instants. 250 pages où Rose Nollevaux oscille entre carnet de route et onirisme. De page en page Julien avance concentré sur l'objectif la mer du Nord. Julien se surveille, son rythme de marche, son sommeil, l'état de sa santé. Progressivement, il se détache de tout cela. Il se dit même qu'il pourrait arrêter son projet, renoncer à la mer... Renoncer à l'amer. »
Laurence Vielle, Jean-Michel Agius / Etat de marche
« Laurence habite à Bruxelles, Jean-Michel habite à Paris. Ensemble, ils décident de parcourir à pied la distance entre leurs maisons. Elle recueille les voix, les signes du chemin, il crée des danses et des images en marchant. Ensuite, il y a un spectacle où se déploient textes, danses, images et musique. Chroniqueurs de la très grande lenteur, explorateurs des interstices entre les capitales, ils rapportent les matériaux glanés sur le chemin. »
L’histoire est donc aussi dans l’écriture
C’est la meilleure façon de distiller
Diffuser, laisser descendre
Pouvoir continuer à ressentir
Ressentir les vibrations
Sans plus/encore y être.
L’écriture
La lecture
Deux jambes…
Pour une démarche de rencontres
Prendre l’oblique
Soigner les détours
Ces chemins de traverses
Relient plus sûrement…
Que la sociale pesante peur
Et ses autoroutes de la vie.