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Rouge et noir

 

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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 07:00

Ce week end, c'était le repas de Saint Nicolas du Foot de Théo. Samedi soir à Ransart... 750 personnes. Organisation incroyable. 180 gosses.

Un feu d'artifice offert par Saint Nicolas. Et tout se passe bien.

C'est ambiance Carolo, 2 siciliennes à ma gauche, 1 à ma droite, les maris en face...

Stay under control !

Puis vient la soirée. Stay under control another time !

Donc, vient la soirée. Mathilde adore. Elle me dit "je suis sous les Baffles à droite" avec ma copine Sarah. Mathilde grandit, cela se voit et pas seulement dans le caractère... Une pré-ado quoi... Pas toujours facile à suivre tout cela pour un papa hébergeur, fils de paysan n'ayant que trois frères et deux autres fils à son actif. Alors je regarde, j'intuitivise et j'essaye d'être avec. Par exemple, il y a deux semaines, je vais avec elle à la banque lui ouvrir un compte. Elle me dit qu'on peut mettre un photo sur la carte bancaire. Je lui répond que oui,... et pourquoi pas une photo de moi ? Elle me répond qu'elle préfèrerait une photo de cachou et malaury, les chiens de jeanne-marie notre ex-voisine. Et paf prends cela dans ta paternité.

Mais donc cela fait 1/2 heure que Mathilde est sous les Baffles à droite. Je vais la rejoindre, le DJ lance Faithless God is a DJ.

Et là je crois, comme jamais auparavant, j'ai compris, ressenti que ma petite fille était clairement en train de devenir quelqu'un d'autre. IMPRESSIONNANT 

Pour Faithless, donc, God is a DJ, je m'en fous.

Pour moi MY DAUGTHER IS THE PRINCESS !

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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 12:01

Ô grand Saint Nicolas,
Patron des écoliers,
Apporte-moi des pommes
Dans mon petit panier.
Je serai toujours sage
Comme une petite image.
J'apprendrai mes leçons
Pour avoir des bonbons.

Venez, venez, Saint Nicolas,
Venez, venez Saint Nicolas,
Venez, venez, Saint Nicolas, Et tra la la...

Ô grand Saint Nicolas,
Patron des écoliers
Apporte-moi des jouets
Dans mon petit panier.
Je serai toujours sage
Comme un petit mouton.
J'apprendrai mes leçons
Pour avoir des bonbons.

Venez, venez, Saint Nicolas,
Venez, venez Saint Nicolas,
Venez, venez, Saint Nicolas, Et tra la la...

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 06:40

 

1° septembre 2005 / Marbisoux

 

 27 juin 2006 / Wayaux

 

1° septembre 2006 / Heppignies

On est depuis deux mois à Heppignies.

C'est bientôt déjà les vacances de la Toussaint.

Tout cela va très vite.

Je suis un papa/homme, nous sommes une famille,... pirouettes.

 

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 05:40

 

1° septembre 2005 / Marbisoux

 

 27 juin 2006 / Wayaux

 

1° septembre 2006 / Heppignies

On est depuis deux mois à Heppignies.  Je suis un papa/homme, nous sommes une famille pirouettes.

 

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 22:35

Lisez comment elle fait la Pétronille de Claude Ponti avec ses 120 petits moi je trouve que 3 petits me laissent avec moins d'entrain et d'imagination que la délicieuse Pétronille.

Aujourd'hui c'était la fête à Pétronille.

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27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 20:09

Ils sont là sur la photo,

Les trois petits soldats d’un papamapirle

Mathilde d’abord, la grande qui n’y croit plus mais qui trouve quand même le moyen de se trouver sur les genoux de Saint Nicolas. C’est la force de Mathilde, sa capacité à aller chercher ce dont elle a besoin. Comme ces soirs où en la couchant, elle me demande d’écouter avec moi sur mon MP3 c'est pas du pipeau de Renaud ou le pouvoir des fleurs de Voulzy.

Théo ensuite, avec son air de pas y toucher, un peu désinvolte de l’extérieur mais qui cache à l’intérieur beaucoup d’anxiété, beaucoup de fragilités et parfois il faut bien le dire un peu de fourberie. Théo avec qui j’ai la relation la plus fusionnelle. Théo que j’ai parfois beaucoup de mal à recadrer tellement je sens que mes coups de gueule (c’est une des caractéristiques des loups) le déstabilisent.

Simon finalement, c’est clair, sur la photo on sent qu’il a des choses à se reprocher devant le père fouettard. Simon, c’est celui qui va venir vous tester pour un oui pour un non. Ces tartines doivent être tartinées sur toute la surface et pliées surtout pas coupées. Si elles sont coupées ou pas tartinées entièrement c’est la crise. Si c’est la crise avec Simon, l’algorithme bien huilé de sortie de crise est le suivant :

1 – Simon, tu la manges quand même !

2 – Simon, si as 3 tu n’as pas commencé à manger, tu files dans ta chambre ! Un, deux, trois

3 – Réduction des nuisances sonores : Papamapirle envoie urbi et orbi (avec ou sans fessée c’est selon sa capacité d’absorption du moment) Simon dans sa chambre.

4 – 10 à 15 minutes plus tard, Simon redescend de sa chambre mange sa tartine et sa soupe froide et demande un câlin. Parterner c’est aussi savoir souvent changer de registre et pour un Papamapirle rancunier au possible, cela demande beaucoup d’énergie.

 

Sur la photo, il y a aussi papamapirle. La photo est claire, un papamapirle cela plie mais ne rompt pas ou plus.

Surtout, surtout, papamapirle rencontre ses enfants, il fait la cuisine avec Mathilde, écoute de la musique avec elle, la regarde danser, faire du cheval, prendre de l’assurance dans ses devoirs. Papamapirle regarde Théo s’entraîner au foot, bricole dans la maison avec lui, fait du vélo, des balades avec Simon. Papamapirle regarde ses enfants grandir, il en est fier. Paterner c’est prendre le temps aussi de regarder.

Mapirle père, pense parfois à Mapirle fils. Il se rend compte de toute l’assurance reçue de ses parents, ce sentiment de soutien inconditionnel reçu de ses parents, toujours aujourd’hui. Papamapirle veut pouvoir donner cela à ses enfants. Cette force, cette confiance en soi. Cette base de sécurité.

Il regrette aussi le peu de temps passé avec ses parents, il regrette tellement l’absence de son père lors de ses compétitions d’athlétisme, l’incompréhension par rapport à son travail, il aimerait tellement pouvoir leur dire qui il est aujourd’hui. Il aimerait leur imprimer ce blog, leur faire lire. Les rencontrer, être avec, vraiment. Papamapirle est un rêveur fugueur toujours.

Papamapirle veut aussi continuer à choyer cet « être avec » ses enfants. Mais, Papamapirle a peur de ces adolescences qui s’annoncent. De ces petits soldats qui vont bientôt devenir objecteurs de conscience ! Cela viendra bien trop vite !

Papamapirle se dit finalement qu’il aurait eu beaucoup de mal avec un fils-mapirle !

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 21:09

Dans ma vie
J'ai fait face à ces questions du sens,
J'y ai perdu beaucoup d'énergie, beaucoup de moi.

Hier Mathilde ma fille recevait son deuxième bulletin
Après un premier bulletin mauvais
Le deuxième était plein d'améliorations.

Voir son regard d'oiseau perdu s'éclairer devant sa maîtresse
L'entendre être félicitée pour sa créativité.
Sentir les "j'en suis capable" se construire en elle.

Y'a plus à chercher loin pour trouver du sens à ma vie !

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16 octobre 2005 7 16 /10 /octobre /2005 19:54

 

Il faisait beau, grand soleil
Le lieu était bien choisi
On a joué au mini golf
On a mangé une glace au Bief

On est parti se promener.
On a trouvé une prairie verte,
Grasse, cotonneuse sous le ciel bleu
On s’est assis en cercle.

Je leur ai dit qu’on allait vite quitter la maison de Marbisoux.
Que depuis Borzée elle et moi on ne s’entendait plus
Que c’était un choix d’adultes qui souffraient beaucoup.
Qu’ils n’étaient pour rien dans ce choix

Je leur ai dit qu’ils n’avaient rien choisi là dedans
Qu’ils allaient subir une décision d’adultes
Que j’étais un papa loup, libre mais protecteur de sa meute
Que j’aurais tant voulu ne plus les bousculer par ma vie

Je leur ai dit que la vie est parfois dure
Mais que c’est la vie, qu’il faut s’y battre
Rester debout et courir devant
Surtout ne pas courir après

J’ai pleuré,
J’ai été le seul à pleurer
Je ne sais qu’en penser.

Je leur ai dit mon énergie, ma force
Pour garder leur école, leurs amis
Pour nous trouver une nouvelle tanière
A nous, rien qu’à nous sans dépendance

Ils m’ont parlé, de la cabane au fond du jardin
Du coq, de la friteuse, de la télé.
De ce qu’on pourrait reprendre
De ce qu’il faudrait laisser

Je leur ai dit que ces 4 dernière années
J’avais compris ce que c’était d’être père
Que je ne l’avais pas fait seul
Que cela aussi il fallait le respecter.

On s’est relevé,
On s’est mis en route,
On s’est donné la main à 4.

 

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14 octobre 2005 5 14 /10 /octobre /2005 20:00

Pour ce qui ne l'aurait pas encore pas compris je me sépare.

Samedi PM j'annonce cela à Mathésim.

Le lieu est choisi. Si vous avez de l'énergie à m'envoyer n'hésitez pas je suis preneur !

C'est quoi ma responsabilité de père là-dedans ? Le vocabulaire n'est pas sexiste que dans un sens. Materner on voit bien ce que cela veut dire. Paterner cela n'existe même pas. A la limite parternaliste existe mais c'est pas vraiment très positif.

Alors je profite de cette absence de définition pour vous donner la mienne. Samedi après midi - dans toutes mes limites, questions, angoisses - par mes gestes, mes mots je vais essayer de faire passer à Mathésim au milieu de choix d'adultes qu'ils vont devoir subir, que, dans mon histoire, paterner c'est :
1 - être en forme, là, présent, avec du répondant, fiable,
2- se montrer capable d'être confiant en la vie même quand celle-ci est dure, rester au delà de tout croqueur de vie, le plus drôle possible,
3 - laisser la place à l'expression des questions, des fragilités. Ne pas nier les vibrations, vivre avec les vibrations de mes enfants, les aider à grandir avec elles,
4- respecter ce qui a été vécu, on n'est jamais que la somme des expériences de vie qui nous construisent,
5- leur faire passer que parterner, pour moi, c'est leur apprendre à se battre pour ces 3 mots : amour, liberté, vérité. C'est un chantier toujours ouvert, même pour un papa !


En musique (en légèreté) cela donne :

Ce matin ma plume est alerte

Elle redore le blason des mots

Un peu usés galvaudés certes

Mais qui ont pas dit leur dernier mot

Elle va sublimer les mots libres

La subversion et l'irrespect

Contester la morale des livres

Innocenter les mots suspects

 

Amour liberté vérité

Il faudra choisir

Amour liberté vérité

Plutôt qu'obéir

Ce matin ma plume est au centre

En plein dans le cœur du sujet

La folle se frotte le ventre

Aux quadrillés d'un premier jet

Réhabilitant la mâtine

Les mots traqués qui en ont bavé

Qu'elle va quérir dans les épines

Voire même sous quelque pavé

 

Elle va livrer sans rectitude

Ses solécismes en un bagout

Que d'aucuns trouvent d'habitude

Tout persillé de mauvais goût

Certes le goût des dithyrambes

Qu'un futur académicien

Accompagne de ronds de jambe

N'a rien à voir avec le mien

 

Léautaud chrétien détestable

Confiait en ricanant tout bas

Qu'avant tout une chose convenable

C'est bien sûr celle qui ne convient pas

Que notre première patrie sur terre

Mes chers ministres c'est la vie

 

Paroles et Musique: Pierre Perret

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1 septembre 2005 4 01 /09 /septembre /2005 20:06

Aujourd’hui, 1° septembre. Rentrée de Mathésim d’abord, c’est fait, cela devient presque une routine, surtout cette année où j’ai pu/dû/eu à préparer la chose avec une plus grande autonomie et moins d’interactions. Ma vie me donne plein de choses concrètes dans lesquelles il faut que je fonctionne sans me poser de questions. C’est bien, c’est bon pour l’abîme de questions que je suis. Ces jours-ci, je sens très clairement que la rentrée de mes enfants a eu des vertus clairement ergo-thérapeutiques pour moi. Personne n’a rien à me dire là-dessus. Je trace ma route dans le concret de ma vie. En ce moment c’est bien pour moi.

L’autre rentrée c’est la mienne. Bordel, je suis prof en fonction principale depuis ce matin. Je vous invite à aller voir le site de ma grande patronne. Quelqu’une d’excessivement capable qui a ses domaines de compétences spécifiques qui lui sont propres !

Bon, on ne pas dire qu’être prof soit l’aboutissement d’un projet professionnel. En fait, c’est plutôt un a priori d’aversion professionnelle qui se réalise. Mais vous commencez à connaître Mapirle et ses a priori.

En fait, il y a deux ans on m’aurait dit que j’allais devenir prof j’aurais répondu : « vade retro satanas ». Je constate qu’aujourd’hui que face aux exocets que ceux que je croyais proche m’envoient je suis capable de me dire sereinement mais fermement, de m’adapter et de tracer ma route. Je suis capable de ne plus me laisser nier ou contraire de me mettre en rupture de manière violente. J’encaisse, je prends acte et je trace ma route.

J’ai connu dans le boulot que je suis en train de quitter une joyeuse cohorte de Bourgeois Bohèmes Bruxellois (le B.B.B. va faire l’objet d’un billet dans les prochaines semaines). J’ai donc une joyeuse de cohorte de gestionnaires des bacs à sable qui a essayé de me vendre n’importe quoi, n’importe comment qaunt à mon travail et ce que j'avais participé à construire en 5 ans. J’ai pris acte de leur décision, j’ai encaissé et je suis parti.

J’ai l’impression d’apprendre à me protéger d’abord ma meute et moi. J’apprends à moins ruer dans les brancards, à constater que mes besoins de bases ne sont plus respectés et à partir de là à tracer ma route. C’est à partir de là que je suis devenu prof.

C’est la rentrée, je suis un prof. qui apprend la vie, ma route n’est pas tracée, c’est à moi de la tracer ! Je suis un prof. qui grandit !

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