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Rouge et noir

 

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3 janvier 2021 7 03 /01 /janvier /2021 18:18

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31 décembre 2020 4 31 /12 /décembre /2020 18:18

Qui est Kate, Qui est Mégane ? 

Qui est Kate ? Qui est Mégane ?

Qui est Kate ? Qui est Mégane ?

Qui est Gustave qui est Isidore ? 

Qui est Gustave ? qui est Isidore ?

Qui est Gustave ? qui est Isidore ?

Jeux concours : 

 - Qui est est Kate ? (Gauche) (Droite)

- Qui est Isidore ? (Avant plan) (Gauche)

Questions subsidiaires (choix des noms) : 

1 - Pourquoi Kate et Mégane (facile) ?

2 - Pourquoi Isidore et Gustave (difficile ) ?

 

Récompense : 

Idem post précédent. 

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30 décembre 2020 3 30 /12 /décembre /2020 18:18

Année à fruits de mon côté.

Merci l'extracteur de jus.

Merci l'extracteur de jus.

Jus de...

Poires................................................

Cerise................................................

Raisin blanc....................................

Raisin noir.......................................

Pommes-poires............................

 

Le premier qui trouvera les correspondances se trouvera gratifié d'une invitation (post covid) au Le Marseillais Carolo — Restaurant méditerranéen à Charleroi

 

Espoires

 

A Jodoigne j'ai trop poires ôtées
et d'espoires en espoires
J'ai pris le girapoire
Ce n'est que le lendemain
En un Chimay Superfétapoire
Que fin du purgapoire
Poires furent entamées.

 

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29 décembre 2020 2 29 /12 /décembre /2020 18:18
Best of 2020 3/6 - S'enconfiner

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27 décembre 2020 7 27 /12 /décembre /2020 18:18
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25 décembre 2020 5 25 /12 /décembre /2020 18:18

La chose la plus intéressant qu'il m'ait été donné de lire sur la crise Covid. Par Par Olivier Servais, professeur d’anthropologie à l’UCLouvain, et François Gemenne, chercheur qualifié du FNRS à l’Université de Liège, pour Carta Academica

Crise de la Covid-19: la tyrannie du risque zéro
"On connaît bien la vie d’Howard Hughes. Il fut tour à tour aviateur intrépide, puissant producteur à Hollywood, milliardaire à la tête de la Trans World Airlines. On dit qu’il chuchotait à l’oreille de John F. Kennedy comme de Richard Nixon, tandis qu’il se baladait au bras de Katharine Hepburn, Jane Russell, Ava Gardner ou Rita Hayworth. On connaît moins la triste fin de sa vie, par contre.

Howard Hughes, qui fut un pionnier de l’aviation et réchappa à plusieurs accidents d’avion, avait pourtant une peur démesurée et irrationnelle des virus et des microbes. Il passa les dix dernières années de sa vie confiné dans des palaces qu’il avait achetés. D’abord dans le penthouse du 9e étage du Desert Inn de Las Vegas, puis au Xanadu Resort de Grand Bahamas, et enfin au Fairmont Princess Hotel d’Acapulco, où il agonisa. Durant ces dix dernières années, il vécut complètement confiné, en ermite, dans l’obscurité. Il ne vit plus personne, ne fit plus aucune apparition en public, et plus aucune photo de lui ne fut prise. Il se faisait livrer tout ce qu’il mangeait – surtout de la crème glacée. Il conservait son urine dans des bouteilles. Il vivait nu, allongé toute la journée. Les employés du Desert Inn furent stupéfaits de découvrir qu’il n’avait pas ouvert les tentures des fenêtres de son penthouse pendant toutes les années qu’il avait passées dans l’hôtel, et que celles-ci avaient pourri sur place. Répugnant à tout contact humain, sous sédatifs en permanence, affecté du syndrome de Diogène, il ne se coupait plus les cheveux ni les ongles. Méconnaissable, il ne pesait plus que 41 kilos quand il mourut dans l’avion qui l’emmenait à l’hôpital, à Houston. Seules ses empreintes digitales permirent l’identification formelle du cadavre.

Logique sanitariste

A y regarder d’un peu plus loin, la fin de vie d’Howard Hughes risque bien d’être la pente douce vers laquelle nous mènerait une stratégie hygiéniste qui voudrait faire disparaître de nos vies virus, bactéries et champignons. Le risque zéro peut-il, doit-il être un objectif de santé publique ? Depuis le début de la crise pandémique, cette logique sanitariste a été amplifiée : on a privilégié un rapport au corps physique individuel comme corps vulnérable, au détriment de l’entretien d’un corps social activateur de liens. Ainsi pour préserver la société, c’est-à-dire en fait le corps social, on demande aux citoyens de confiner leurs corps physiques, de les écarter loin des autres, et si possible de les enfermer. Un corps biologique cloisonné, des bulles de cinq personnes, une mobilité contrainte, avec contrôle jusque dans l’intimité de nos vies, mais jusqu’à quand ? Peut-on vraiment se donner pour objectif d’éteindre définitivement l’épidémie, d’éliminer le virus de la société ? Nous sommes d’avis que les coûts sociaux de cette entreprise sont infiniment supérieurs aux bénéfices sanitaires que nous pourrions en escompter. Nous sommes d’avis que le risque zéro est une chimère destructrice, et qu’il faut nous résoudre à accepter que le virus continue à circuler dans la société, de façon minime et calculée.

Vivre en société comporte des risques

Qu’on nous comprenne bien : le confinement était nécessaire pour éviter la saturation des hôpitaux, et les gestes barrière s’imposaient. Il ne s’agit pas de remettre cela en question. Mais vient un moment où la vie doit reprendre, où nous devons pouvoir reformuler des projets. Où le politique doit ouvrir des perspectives en termes positifs.

La question du risque ne peut se résumer au seul point de vue des virus. Vivre en société implique l’acceptation tacite d’un certain nombre de risques. Nous abstraire des virus et des bactéries, impliquerait de nous abstraire également de la société, comme Howard Hughes.

Or nous prenons tous les jours des risques, souvent à notre insu. Conduire en voiture, c’est accepter le risque de l’accident – en 2019, il y a eu en Belgique près de 38 000 accidents de la route, qui ont causé 3 600 blessés graves et 646 décès. Vivre en ville, c’est accepter le risque lié à la pollution atmosphérique, qui cause environ 10.000 décès prématurés chaque année en Belgique, selon l’Agence européenne de l’environnement. Ne pas interdire la cigarette, c’est réduire de deux ans l’espérance de vie moyenne des Belges (https ://www.sciensano.be/fr/coin-presse/dans-un-monde-sans-tabac-lesperance-de-vie-augmenterait-de-2-ans). Faire le choix de l’énergie nucléaire, c’est accepter le risque d’un accident nucléaire – deux accidents nucléaires majeurs jusqu’ici, pour 447 réacteurs nucléaires civils en activité dans le monde au début de l’année 2020, dont près de 70 % ont plus de 30 ans.

Pourtant, la situation actuelle nous fait courir un autre risque : celui d’un effondrement sociétal à plus long terme, faute de fondement ou de sens. Sans perspective politique ni consensus social qui guident les choix, cette société du risque zéro est concomitante de cette aseptisation biologique ou sociale qui se déploie dans la gestion de la Covid-19. Ne plus risquer, c’est une illusion du consensus. On pourrait se réjouir de l’importance nouvelle de la parole d’experts dans la prise de décision publique, même si cette parole se réduit à une expertise virologico-épidémiologique. Ils ne couvrent en effet que le risque sanitaire et pas du tout le risque social et humain. En outre, cette parole « experte » ne saurait servir de paravent à l’absence de consensus sur le niveau de risque que nous serions prêts à accepter. Car en Belgique, les politiques préfèrent manifestement contrôler, culpabiliser et pénaliser plutôt que de vraiment informer, éduquer et faire confiance. Cette situation est très clairement le produit de la rupture du lien de confiance entre les représentants des citoyens et les citoyens eux-mêmes. Face à̀ une idéologie de la maîtrise qui perd pied faute de visibilité́ sur l’ennemi viral, le Conseil national de sécurité́ applique une idéologie d’hyperconfinement : il faut enfermer, cloisonner, bref sécuriser les citoyens à défaut de produire un consensus social sur le niveau de risque acceptable. Chacun n’est plus lié́ aux objectifs communs que par les injonctions fortes du pouvoir sanitaire : « faire société » est devenu obsolète.

Hors du risque de mort, point d’humanité

Dans une société matérialiste où l’objectif ultime se révèle de plus en plus pour certains la lutte effrénée contre la mort, on en arrive vite à se couper de tous les autres pour sauver nos petits pénates existentiels. Car pour sauver les corps physiques en les barricadant, nos gouvernants fragilisent le corps social. Ils délitent les liens en les virtualisant, ils imposent des distances qui créent de la vulnérabilité collective. L’intime, selon cette vision, c’est un mètre et demi. Cela entraîne évidemment une perte majeure de repères sociaux – qui vient s’ajouter à toute une série d’autres risques, y compris sanitaires. Saura-t-on un jour quelle surmortalité a été entraînée par la récession, par les faillites, ou tout simplement par la perte de repères sociaux ?

Bref, une des conséquences de ces pertes de repères profondément « incorporés » pourrait être que la distanciation physique entraîne d’une certaine manière une distanciation et une fragilisation sociales, que les échanges numériques et les réseaux sociaux ne parviendront jamais à compenser. Cette situation nous apparaît comme l’ultime étape d’un désenchantement absolu du monde. Le numérique est un bien piètre opium du peuple, incapable de faire ressentir les doux effluves sensoriels de l’original pavot. Et ce placebo numérique peut cacher les outils de contrôle de ceux qui le consomment.

Car à pousser à son paroxysme cette rhétorique du « risque zéro », cette hypertrophie hygiéniste, on réduit certes le risque de mort biologique, virale, mais on court le risque mortel d’une inhumanité en devenir. En effet, hors du risque de mort, point d’humanité : c’est celui-ci qui nous confère notre liberté et conditionne l’exercice de notre libre arbitre. Mais cette mort peut autant être biologique que sociale, individuelle que communautaire. Ne pas percevoir cette dialectique, ce serait en quelque sorte bâtir un second déni, le déni de l’humain comme être intrinsèquement collectif, d’être ne trouvant à exister et à se déployer qu’en société.

Ce qu’on attend des dirigeants en démocratie, ce n’est pas de céder à l’hystérie du risque zéro, qui s’apparente à l’univers carcéral mortifère d’Howard Hughes, mais de nous proposer à large discussion démocratique quel risque est acceptable, et sous quelles modalités ? Le risque ne disparaîtra jamais : il s’agit à présent de vivre avec, de l’accepter et de le défier, avant que lui-même ne se joue de nous."

 

Articles | Artikels | cartaacademica

 

 

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23 décembre 2020 3 23 /12 /décembre /2020 12:10
Quand on est capable d'exprimer cela "Le droit constitue une unicité indiscutable. De manière tout aussi incontestable, la morale ne l'est pas. Le dossier topique par excellence, c'est "l'affaire du Carlton de Lille" : les citoyens étaient divisés, d'aucuns se sont déchaînés contre Dominique Strauss-Kahn parce que ses pratiques sexuelles, qui pourtant n'appartiennent qu'à lui, heurtaient les référentiels de leur morale ; or, comme l'ont démontré le déroulement de la procédure et la relaxe de l'intéressé, pénalement le dossier était totalement vide. Lorsque le juge indique que l'inculpé ne pouvait ignorer que les rapports étaient tarifés puisqu'ils étaient de nature sodomique, il recourt à un argument moral absolument inapproprié - et qui d'ailleurs en dit plus long sur sa propre sexualité ! En l'occurrence, l'emprise morale s'est substituée à la seule règle qui vaille : le droit, et a déclenché une spirale manipulatrice, finalement à l'image d'une société dangereusement puritaine, hygiéniste, uniforme, réfractaire aux aspérités."
 
En féministe militant (de longue date) quand je m'adresse à mes étudiantes, je les appelle "Madame". Certaines me rétorquent non Monsieur, mademoiselle, j'ai alors la routine-effet-de-manche facile de leur répondre, ok, ok "Mademoiselle est une promesse, Madame une porte fermée" cette expression vient de lui. Il fut un maître rhétorique. J'ai dévoré ses bouquins, admiré ses ardeurs ogresses et fumeuses face à tous ces fumants, j'ai su même me retenir d'aller le voir se donner en spectacle . Donc  Pardonnez moi, ex-maître, Monsieur le Ministre : 
 
 
Mais toutes les postures, ce vêtir, cette verve, cette faconde,
Ces rodomontades, dont maintenant vous faites fi
Nous éclaire et font comprendre à la seconde
Que si la politique est bien souvent déesse
Ses atermoiements en macronie
Sont voies de détresse
Qui sonnent le glas
De tout éclat.
- - -
--
-
 
 
 
 
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20 décembre 2020 7 20 /12 /décembre /2020 07:11

J'aime bien ce que fait Victor Ferry, c'est net, engagé en rhétorique, tenace, revendiquant la prise de pouvoir mais refusant l'anagramme théorique et la manipulation. La place de la parole avec un métier comme le mien c'est important. Victor Ferry propose un chemin, une exigence, il décode et démasque. Très loin des trucs et astuces ou encore méthodes et astuces comportementalistes, une sorte d'antidote aux pédagogies sophistes. 

Alors quand il parle de la Belgique, je ne résiste pas :  

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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 17:15

"La célèbre formule de médecine morale (dont Ariston de Chios est l'auteur) : « La vertu est la santé de l'âme » devrait, pour que l'on puisse l'utiliser, être du moins transformée ainsi : « Ta vertu est la santé de ton âme. » Car en soi il n'y a point de santé et toutes les tentatives pour donner ce nom à une chose ont misérablement avorté. Il importe de connaître ton but, ton horizon, tes forces, tes impulsions, tes erreurs et surtout l'idéal et les fantômes de ton âme pour déterminer ce que signifie la santé, même pour ton corps. Il existe donc d'innombrables santés du corps ; et plus on permettra à l'individu particulier et incomparable de lever la tête, plus on désapprendra le dogme de « l'égalité des hommes», plus il faudra que nos médecins perdent la notion d'une santé normale, d'une diète normale, du cours normal de la maladie. Et, alors seulement, il sera peut-être temps de réfléchir à la santé et à la maladie de l'âme et de mettre la vertu particulière de chacun dans cette santé : il est vrai que la santé de l'âme pourrait ressembler chez l'un au contraire de la santé chez l'autre.

Et finalement la grande question demeurerait ouverte : savoir si nous pouvons nous passer de la maladie, même pour le développement de notre vertu, et si particulièrement notre soif de connaissance et de connaissance de soi n'a pas autant besoin de l'âme malade que de l'âme bien portante : en un mot si la seule volonté de santé n'est pas un préjugé, une lâcheté, et peut-être un reste de la barbarie la plus subtile et de l'esprit rétrograde."

 

Nietzche

Le Gai Savoir

Aphorisme 120

 

 

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10 décembre 2020 4 10 /12 /décembre /2020 15:42

Ma dernière suspension me laisse un gout amer. 

Pour réduire cette amertume, voici mes dernières volontés.

Je désire cristalliser mes dernières vibrations. 

Mapirle, roi de lui même à tous présents et à venir salut !

Modalités de suspension définitive

 

Où ? Eglise et cimetière d'Heppignies. 

Cérémonie - Musique d'entrée : 

Lecture :

"J’ai toujours eu l’impression de vivre en haute mer, menacé, au cœur d’un bonheur royal."

Albert Camus, La mer au plus près.

« À midi sur les pentes à demi sableuses et couvertes d’héliotropes comme d’une écume qu’auraient laissée en se retirant les vagues furieuses des derniers jours, je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer. Car il y a seulement de la malchance à n’être aimé : il y a du malheur à ne point aimer. Nous tous, aujourd’hui, mourrons de ce malheur. C’est que le sang, les haines décharnent le cœur lui-même ; la longue revendication de la justice épuise l’amour qui pourtant lui a donné naissance. Dans la clameur où nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. Mais pour empêcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amère et sèche, je découvrais à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise. Je retrouvais ici l’ancienne beauté, un ciel jeune, et je mesurais ma chance, comprenant enfin que dans les pires années de notre folie le souvenir de ce ciel ne m’avait jamais quitté. C’était lui qui pour finir m’avait empêché de désespérer. J’avais toujours su que les ruines de Tipasa étaient plus jeunes que nos chantiers ou nos décombres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumière toute neuve. Ô lumière ! c’est le cri de tous les personnages placés, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier était aussi le nôtre et je le savais maintenant. Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. »

Albert Camus, Retour à Tipasa (1952), in Noces suivi de L’Été, Gallimard (coll. Folio), 1959, page 164.

 

Un psaume

L'énergie d'une dernière sortie : 

Accompagnement musical pour me faire terre 

Epitaphe, dernière phrase inscrite sur ma tombe :

 

Pourquoi faire droit alors que le monde est courbes ?

Aide mémoire en cas de suspension définitive
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